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Carole Tremblay sous le pissenlit

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Le 2 décembre dernier, le pissenlit ajoutait un pistil à sa corolle avec la catégorie EntreVue destinée à donner la parole à ceux qui créent, font vivre et partagent la littérature jeunesse. Après Marie Barguidjian, Carole Tremblay a soufflé à son tour sur le pissenlit.

« Il y a de tout en littérature jeunesse, et il faut de tout, parce qu’il y a toutes sortes de petites personnes »

Carole Tremblay, directrice de collection

Pourriez-vous vous présenter ainsi que votre travail au sein de la maison d’édition Bayard Canada ?

Je me définis d’abord comme auteure jeunesse. J’ai publié plus d’une cinquantaine d’ouvrages pour enfants, petits et grands, au cours des vingt dernières années, le tout chez une demi-douzaine d’éditeurs. Mais comme pratiquement tous les auteurs, je dois aussi travailler pour mettre du pain sous mon beurre. Depuis deux ans, je dirige les collections Sam Chicotte et Zèbre chez Bayard Canada. Je m’occupe aussi de la collection À pas de loup et des albums de Toupie et Binou, chez Dominique et compagnie.

Quelle est votre définition de la littérature jeunesse?

J’aime mieux vous prévenir, je ne vais pas réinventer la roue avec ma définition de la littérature jeunesse. Pour moi, comme pour beaucoup d’autres, c’est toute littérature écrite et publiée à l’intention des lecteurs et lectrices de 0 à 18 ans. Cet ensemble de publications pour petits, moyens et grands enfants, comprend des ouvrages de différents genres littéraires, de qualités diverses, présentés sous des formes et dans des formats variés. Après, c’est à chacun des auteurs, illustrateurs et éditeurs de définir son style et sa façon de s’adresser à ce public. Il y a de tout en littérature jeunesse, et il faut de tout, parce qu’il y a toutes sortes de petites personnes. On a parfois tendance à l’oublier, mais les jeunes ne forment pas un groupe plus homogène que celui des adultes. Dans le lot, il y a des poètes, des aventuriers, des romantiques et des esprits mathématiques. Il y a aussi du « grand public ». Et il faut des livres qui intéressent tout ce beau monde.

Comment est née l’idée de cette collection ? Qui en est l’initiateur ?

Je l’avoue sans qu’on me torture : ce n’est pas moi qui ai eu l’idée de la collection Zèbre. Comme beaucoup d’autres idées, elle est née d’une proposition lancée un peu au hasard, qui s’est transformée au fil des conversations, s’est affinée au cours d’échanges informels et a fini par prendre une forme plus concrète au bout d’un long processus de maturation. Si bien qu’à la fin, on ne sait plus trop qui à qui en attribuer la paternité. (Ou la maternité) Une chose est sûre, il y a un peu de Paule Brière et d’Andrée-Anne Gratton là-dessous.

Vous êtes la directrice de la collection, mais aussi l’auteure d’un des romans : Le mystère des jumelles Barnes. Comment avez-vous concilié les deux ?

Comme la collection démarrait, nous n’avions pas beaucoup de manuscrits à nous mettre sous la dent. J’ai donc décidé d’en écrire un moi-même. Une fois mon forfait accompli, je l’ai soumis au comité de lecture jeunesse de manière anonyme, comme on fait souvent quand on fait circuler les manuscrits. J’ai récolté les commentaires de mes collègues, les bons comme les mauvais, et j’ai retravaillé mon texte. J’ai aussi lu le manuscrit aux cousins et cousines qui ont servi de modèle pour les personnages du roman, un jour qu’ils étaient tous réunis pour leur fameuse semaine de vacances annuelle. Ils m’ont, eux aussi, aidé à faire des choix afin de peaufiner l’histoire. D’une certaine manière, on peut dire que les personnages ont contribué concrètement à la création du roman. Ce n’est qu’une fois que Le mystère des jumelles Barnes a été officiellement mis au programme de l’automne 2011 que j’ai avoué à mes collègues que j’en étais l’auteure.

La collection semble remporter un franc succès. Quels échos avez-vous eus de la part des jeunes lecteurs ? Et des médiateurs du livre ? 

Je fais surtout des rencontres scolaires avec des classes de premier cycle, alors je n’ai pas eu beaucoup l’occasion de recueillir directement les commentaires des lecteurs de la collection Zèbre. Mais tous les jeunes qui m’en ont parlé étaient très enthousiastes. C’est aussi le cas des enseignants et des bibliothécaires. Jeunes et adultes apprécient les histoires dans lesquelles priment l’action et l’humour. Le fait que les textes soient courts est très stimulant pour les lecteurs moins « motivés ». Ça leur permet de lire un livre d’une couverture à l’autre sans se décourager. On souligne aussi le dynamisme de la présentation graphique et le fait que, malgré les illustrations abondantes, les livres ne fassent pas du tout « bébé ».

Comment voyez-vous la collection à long terme ? Avez-vous des idées ? La collection va–t–elle jouer encore plus avec le rapport texte/image ?

Je n’ai pas encore de vision à long terme de la collection (je suis très myope). Je commence à peine à voir les livres dans le présent. J’imagine que la collection se développera en fonction de ce que les auteurs nous proposeront. C’est difficile de prévoir vers quoi ira leur créativité. Chaque manuscrit est envisagé comme un projet en soi. Et puis, pour rester terre-à-terre en cette époque pas si évidente dans le marché de la littérature jeunesse, avant de penser à long terme, il faut voir si l’enthousiasme initial pour la collection se maintiendra, si les auteurs auront envie de se prêter au jeu et de créer de nouvelles formes et si nous aurons les moyens de pousser encore plus loin le rapport du texte et de l’illustration. On ne peut pas se le cacher, c’est plus de travail (et il en coûte plus cher) de faire des livres illustrés, avec des trouvailles visuelles différentes pour chaque titre, que de se contenter de mettre les manuscrits en page selon une grille graphique pré-établie.

La collection propose une lecture où textes et graphismes se complètent, apportent une autre texture, une autre ambiance au livre. Est-ce que ce concept a été déterminant lorsque vous avez décidé de proposer vos services pour diriger Zèbre? Si oui, pourquoi ?

Oui, tout à fait. Pas que je crois que le texte seul ne suffise pas à faire de la bonne littérature. Au contraire. Mais je me disais que tant qu’à démarrer une nouvelle collection de romans, il valait mieux trouver un concept neuf, qui permettent aux ouvrages de se démarquer dans la multitude de livres qui sont déjà offerts en librairie. Moi qui ai fait beaucoup d’albums illustrés, je trouvais intéressant de travailler le roman de manière visuelle et dynamique. Et comme la collection vise, entre autres, les jeunes qui ont des compétences ou un intérêt plus faibles pour la lecture, l’approche graphique me paraissait un excellent moyen des les attirer.

Certains considèrent que les romans illustrés, les bandes dessinées, les mangas, les albums ne sont pas de vrais livres. Que leur répondriez-vous ?

Tout ouvrage qui nous ouvre les portes d’un monde imaginaire riche, qui nous transporte, nous émeut ou nous fait rire, est pour moi un vrai livre. Toute lecture qui nous soulage, même momentanément, de nos angoisses, nos douleurs et nos doutes, vaut la peine d’être faite, même s’il s’agit du bottin de téléphone ou de l’envers d’une boîte de céréales. Sans compter que des experts ont démontré que la lecture de BD, avec le décodage simultané du texte et de l’image relevait d’un processus aussi complexe sur le plan cognitif que la lecture d’un texte linéaire.

Si vous croisiez les jumelles Barnes, que leur diriez-vous ou que feriez-vous ?

Je les ai croisées et je les croise encore régulièrement au cimetière Barnes de Frelighsburg où Laura Lucina est enterrée. J’évite cependant de leur parler afin de ne pas troubler leur sommeil. Je ne voudrais pas qu’elles se mettent en tête de me hanter pour les avoir dépeintes comme des tueuses sanguinaires dans mon roman.

Carole Tremblay, auteure

Votre premier roman, La douce revanche de madame Thibodeau, a été publié chez Gallimard. Comment s’est passé l’écriture et la publication de votre premier roman ? 

J’ai commencé l’écriture de La douce revanche de madame Thibodeau à l’époque où je travaillais dans les bibliothèques de la ville de Montréal. Je venais d’avoir mon premier ordinateur et j’ai décidé de commencer à écrire une histoire pour le simple plaisir de jouer avec mon nouveau jouet. J’ai eu beaucoup de temps libres durant les vacances d’été, alors j’ai continué ce texte pour m’amuser. Et puis, un jour, je l’ai terminé, alors, je me suis dit pourquoi ne pas tenter de le faire publier. J’ai envoyé le manuscrit à différentes maisons d’édition québécoises qui l’ont toutes refusé. Notamment, parce qu’il s’adressait à un public plus âgé que ce que les romans jeunesse de l’époque visaient. (Les Romans + de la courte échelle ne dépassaient guère les 12 ans). Puisque je travaillais en librairie et en bibliothèque depuis quelques années, je connaissais assez bien les collections jeunesse. Je savais que Gallimard avait une collection, Page blanche, qui s’adressait aux « jeunes adultes », ce qui correspondait davantage au lectorat visé par mon manuscrit. Je ne perdais pas grand-chose à essayer, alors je leur ai fait parvenir. C’est une amie qui est allé porter le texte à la maison d’édition à Paris. Quelques mois plus tard, un coup de téléphone me réveillait à 6h du matin et un inconnu à l’accent français m’annonçait, tout heureux, (mais pas autant que moi !) que mon premier roman allait paraître chez Gallimard.

Dans votre œuvre, vos personnages sont rocambolesques, les situations qu’ils vivent le sont également et l’humour est très présent. Alors, voici la question métaphorique du jour… L’humour est-il pour vous un levier, un écrin, ou un moteur ( de Porsche ou de Hummer)

C’est pratiquement une nécessité. C’est inscrit dans mon ADN, je crois. J’ai beaucoup de difficultés à m’en empêcher, même si j’aime aussi le suspense et l’action (je ne suis pas très contemplative dans la vie…). Mais même si la plupart de mes livres sont drôles, l’humour pour moi n’est pas une fin. C’est un moyen. Un moyen, entre autres, de raconter une histoire sans ennuyer.

Lorsque vous écrivez, travaillez-vous dans endroit particulier ?

En général, j’écris tout banalement à mon bureau chez moi. Il m’arrive aussi d’écrire à la campagne. C’est le cas du Mystère des jumelles Barnes qui a entièrement été écrit à mon chalet, à quelques kilomètres du cimetière qui donne
son nom au roman. Une fois que je l’ai eu commencé là-bas, il a été impossible pour moi d’en écrire une ligne à Montréal. J’ai aussi écrit tout un roman (La machine à rêver, paru chez Soulières éditeur), assise sur mon sofa avec mon ordinateur portable sur les genoux, parce que j’avais des problèmes de dos qui m’empêchaient de m’asseoir à mon bureau. Même une fois mon dos rétabli, j’ai continué de travailler sur le sofa. C’est là que j’ai fini le manuscrit. (Je suis de retour au bureau depuis longtemps…)

Carole Tremblay, lectrice

Pouvez-vous nous parler de votre parcours de lectrice, de votre enfance à aujourd’hui ?

C’est une looooooogue histoire. Il me semble avoir toujours lu, même avant d’avoir su lire. Tintin est le premier homme de ma vie littéraire. Par la suite, il a dû partager la vedette avec tante Lucille et la comtesse de Ségur. Ensuite, j’ai fréquenté avec une assiduité de droguée la bibliothèque de mon quartier où je lisais un peu de tout. Encore aujourd’hui, je ne peux pas dormir sans avoir lu au moins quelques pages et je sors rarement de chez moi sans un livre dans mon sac (on ne sait jamais…). Quand je pars en voyage, j’ai deux angoisses, manquer de vêtements chauds (je suis très frileuse) et de lecture. Ce qui fait que je frôle toujours l’excès de bagage. J’ai lu énormément de livres jeunesse, avec et sans mes enfants, mais je suis actuellement en sevrage. J’essaie de lire des livres qui sont plus de mon âge.

Quelles sont vos lectures marquantes?

J’en ai au moins une par année. Avez-vous la soirée ? Du côté jeunesse, je peux difficilement passer à côté de Fifi Brindacier, d’Astrid Lindgren, la série Manolito, d’Elvira Lindo, Soldat Peaceful, de Michael Morpurgo, Ce que j’étais, de Meg Rosoff, Mon amitié avec Tulipe, d’Anne Fine, Capitaine Ours bleu, de Walter Moer, Le dernier des raisins, de Raymond Plante, les albums de Babette Cole et ceux de Claude Ponti. Entre autres. Du côté adulte, je pourrais, au hasard et pour différentes raisons, lancer les noms de Nancy Huston, Raymond Queneau, Deon Meyer, Jean Echenoz, Andrée A. Michaud, Jonathan Coe, Eduardo Mendoza, Suzanne Myre, Jean-Paul Dubois et Bill Bryson. Bon, j’arrête…

Écoutez-vous de la musique lorsque vous lisez? Si oui, avez-vous des chansons, des artistes, des voix que vous associez particulièrement à certaines lectures?

Je n’écoute jamais de musique en lisant. Pas plus qu’en écrivant, d’ailleurs. C’est comme si deux personnes parlaient en même temps dans ma tête. Je n’arrive pas à suivre ni l’une, ni l’autre et tout s’embrouille. Et puis ce n’est pas poli.

Parmi vos lectures, y a-t-il un livre que vous aimez particulièrement partager, recommander ?

Il y en a tellement ! Ça dépend toujours de l’âge du lecteur ou de la lectrice et de l’inspiration du moment.

En un mot… ou plus :

La collection Zèbre en un mot ….ou plus?

Fiction, action, humour, graphisme = plaisir de lire.

Carole Tremblay, la directrice de collection en un mot…. Ou plus ?

Enthousiasme !

Carole Tremblay, l’auteure en un mot… ou plus

Qu’est-ce qu’on s’amuse !

Quel est votre mot préféré de la française? Quel est celui que vous appréciez le moins?

Je n’ai pas de chouchou, ni de tête de turc dans le dictionnaire. Tout est dans la façon de les utiliser. On peut faire des plats délicieux avec des abats… Et se gâcher le souper avec du filet mignon trop cuit (sans compter qu’on peut aussi être végétarien).

Le mot de la fin… autour de la littérature jeunesse : perception, envies, espoirs, etc. À vous!
Je ne suis pas trop pour les sentences à méditer, mais j’aime bien cette blague qui a circulé sur Internet : plus personne ne lit, tout le monde écrit… J’espère que la littérature, jeunesse autant qu’adulte, ne va pas s’affaiblir par excès de vitalité, c’est-à-dire en s’asphyxiant elle-même sous sa propre abondance.

 À lire aussi, une entrevue de Carole Tremblay avec la passionnée de pois rouges et de littérature adolescente… Sophie!

Bibliographie (non exhaustive) de Carole Tremblay:

Quelques albums

La série Floup:

Le Pique-nique de Floup, ill. de Steve Beshwaty, Éditions Imagine, 2012, 24 p.

Floup et le bonhomme de neige, ill. de Steve Beshwaty, éditions Imagine, 2011, 24 p.

Floup fait un gâteau, ill. de Steve Beshwaty, éditions Imagine, 2009, 24 p.

Le nouveau parapluie de Floup, ill. de Steve Beshwaty, éditions Imagine,  2008, 24 p.

Le bouquet de Floup,  ill. de Steve Beshwaty, éditions Imagine, Montréal, 2007, 24 p.

Floup dans le noir, ill. de Steve Beshwaty, éditions Imagine, 2006, 24 pages.

Floup fait la lessive, ill. de Steve Beshwaty, éditions Imagine, 2006, 24 pages.

D’autres albums:

Le Grand jour de Jean-Serge, ill. de Raymond Lebrun, Dominique et compagnie, 2011, 32 p.

Confisqué!, ill. de Isabelle Malenfant, Les 400 coups, coll. «Grimace», 2010, 32 p.

Parents à vendre, ill. de Ninon Peleltier, Les 400 coups, coll. «Grimace», 2010, 32 p.

Pile et poil, ill. Fanny, Dominique et Cie, 2010, 24 p.

Cruelle Cruellina, ill. de Dominique Jolin Les 400 coups, coll. «Grimace», nouv. éd, 2010, 30 p.

Roméo, le rat romantique, ill. de Dominique Jolin, Dominique et Cie, 1997, 32 p. (Finaliste du Prix du livre M. Christie)

Marie-Baba et les 40 rameurs, ill. de Dominique Jolin, Dominique et Cie, 1998, 32 p .

La véridique histoire de Destructotor, ill. de Dominique Jolin. Dominique et Cie, 2000, 32 p. (Sceau d’argent du Prix du livre M. Christie)

Recette de fille à la sauce princesse, ill. de Céline Malépart, Les 400 coups, Montréal, 2001, 24 p.

Recette de garçon à la sauce pompier, ill. de Josée Masse, Les 400 coups, 2001, 24 p.

Juliette, la rate romantique, ill. de Dominique Jolin, Dominique et Cie, 2003, 32 .

Quelques romans

Le Mystère des jumelles Barnes, Bayard Canada Livres, coll. «Zèbre»,2011, 134 p.

Nuit noire, Dominique et compagnie , coll. «Grand roman», 2011, 154 p.

Une terrifiante histoire de cœur, Dominique et cie, 2007, 104 p. (Prix Tamarack)

La fugue de Hugues, Soulières, coll. « Chat de gouttière», 2006, 142 p.

Un chien dans un jeu de quilles, Soulières éditeur, coll.« Chat de gouttière », 2001, 168 p. (Finaliste du prix Hackmatack)

En panne dans la tempête, Boréal, coll. « Boréal Junior », 1993, 127 p.

La nuit de l’Halloween, Boréal, coll. « Boréal Junior », 1992, 95 p.

La douce revanche de madame Thibodeau, Gallimard, coll. «Page Blanche», 1992, 239 p.

La série Fred Poulet

Fred Poulet enquête sur la disparition du patron, ill. de Philippe Germain, Dominique et compagnie, coll. «À pas de loup, 2012 – 32 p.

Fred Poulet enquête sur le vélo volé, ill. de Philippe Germain, Dominique et cie, coll. « À pas de loup », 2010, 48 p.

Fred Poulet enquête sur la sale affaire, ill. de Philippe Germain, Dominique et cie, coll. « À pas de loup », 2009, 48 p.

Fred Poulet enquête sur la mystérieuse madame, ill. de Philippe Germain, Dominique et cie, coll, « À pas de loup », 2009, 48 p.

Fred Poulet enquête sur une chaussette, ill. de Philippe Germain, Dominique et cie, coll « À pas de loup », 2007, 48 p. (Finaliste au prix du Gouverneur Général)

Fred Poulet enquête sur sa boîte à lunch, ill. de Philippe Germain, Dominique et cie, coll. « À pas de loup », 2006, 48 p.

Fred Poulet enquête sur un microbe, ill. de Philippe Germain, Dominique et cie, coll. « À pas de loup », 2005, 48 p.

Pour une bibliographie plus complète, je vous invite à consulter celle disponible sur le site de Communication-jeunesse

 

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