«Aujourd’hui je dessine une lune sur la buée du carreau… La fraîcheur de la vitre embuée. Les doigts qui affleurent la surface et tracent un chemin, une forme…»
Jorge Lujan est un poète argentin que j’aime beaucoup, certains de ses livres sont traduits et sa poésie est un enchantement
La version animée de l’album Tarde de invierno, illustré par Mandana Sadat, est un hamac de dentelle. C’est doux, ça fait du bien et ce n’est pas grave si je ne parle pas la langue, la poésie est là, autour.
Bien souvent, le livre est un medium utilisé par le cinéma, le contraire – le cinéma comme medium créateur dans le domaine du livre – est moins présent (les produits « livres » dérivés de la production d’un film sont justement et uniquement, des produits dérivés: de pâles copies créatrices). Depuis peu, je vois circuler sur la toile – notamment chez deux de mes bloggeurs littéraires préférés : Gaëlle, Le bocal à grenouilles – de bons mots, des sourires, de l’émotion et des silences évocateurs au sujet de La maison en petits cubes, un album tiré d’un film d’animation qui a obtenu l’Oscar du meilleur court-métrage d’animation en 2008.
Le court-métrage relate l’histoire d’une maison – et d’une ville- envahie par l’eau. Refusant de déménager, un vieil homme construit, années après années, de nouveaux niveaux à sa demeure. Lorsqu’il fait tomber sa pipe dans les profondeurs, il effectue une plongée dans les niveaux inférieurs de sa maison pour aller la récupérer. En cherchant sa pipe, il va se retrouver face à ses souvenirs et à sa vie, étroitement liés à sa maison en petits cubes.
Kenya Hirata et Kunio Katô ont fait de l’album tiré de ce court-métrage une véritable forme d’expression d’après les commentaires lus à son sujet sur d’autres blogues. Il me faut donc m’armer de patience jusqu’à son arrivée au Québec, début avril…
En attendant, on peut patienter avec une entrevue de Kunio Katô, l’illustrateur, sur Actualitté, et on peut admirer quelques pages de l’album sur le site de l’éditeur Nobi-Nobi.
La maison en petits cubes, Kenya Hirata, ill. de Kunio Katô, Nobi-Nobi, coll. «Hors Collection», 2012, 48 p.
Je viens de découvrir, via le blogue de Lecture jeunesse 83, que le roman de Valérie Zenatti, Une bouteille à la mer de Gaza, vient d’être adapté au cinéma. Je garde de cette lecture un moment fort car bouleversant et percutant. Me reste à attendre que le film sorte au Québec.
Je viens de découvrir Les contes de la ferme de Hermina Tyrlova, grâce à une autre super découverte: le blogue Rouleroule (« rouleroule » pour roule ma poule, ou pour la pierre qui n’amasse pas mousse, là est la question) Moi qui pensait ne jamais, jamais, jamais, trouver ça intéressant la feutrine (faut dire aussi que ma seule référence c’était les éditions Fleurus, et que Fleurus, et bien, bon c’est pas du grand travail graphique, c’est plus du rose bonbon que du rose halluciné ). Et bien voilà, je suis ravie de changer d’avis!
Hermina Tyrlova a fait ça aussi, bref, je vais aller fouiller pour en voir plus!
The Morran Book Project est une initiative de l’illustratrice Camilla Engman et de Morran… son chien. Ou, pour être plus exacte, Morran est sa source d’inspiration.
Camilla Engman a ainsi invité des illustrateurs du monde entier à dessiner leur version de Morran. Ce qui en résulte? Un chien et 236 illustrations différentes. Parmi ces 236 (236!) illustrations on trouve notamment des illustratrices d’ici Manon Gauthier, Suana Verelest et de Farah Allegue. Pour ce qui est des autres illustrations, ce sont toutes de belles découvertes!
Et le résultat est vraiment vraiment très sympathique! Cliquez sur l’image pour avoir accès au livre en ligne sur Blurb
J’ai failli passer à côté d’un anniversaire important. Mais grâce aux cuistots de La soupe de l’espace, je vais pouvoir fêter les 10 ans de l’album C’est dégoûtant ! de Pittau et Gervais. Un album qui était un délice à conseiller juste pour voir le visage effaré des adultes…
Un indémodable, un moment d’humour à lire et à relire. Amis libraires, anciens collègues, on vous demande (souvent) des livres sur la propreté? N’hésitez plus. Les petits (et les grands, malgré leurs yeux qui roulent) ne bouderont pas leur plaisir. C’est irrévérencieux et délicieux!
Un peu d’humour en attendant L’imagier des saisons, qui aux dires des Jamie Oliver de la librairie, Mel et Jean, est grandiose. Il sort en France jeudi, et ici, et bien… on va attendre encore un peu…à moins qu’une bonne âme.. 😉
C’est dégoûtant, Pittau et Gervais, Seuil jeunesse, 2001
Une petite exclusivité pour vous! Voici l’illustration réalisée par Philippe-Henri Turin à l’occasion de la remise du prix des libraires jeunesse du Québec catégorie 5-11 ans (littérature étrangère) pour Charles à l’école des dragons. Le texte est du formidable Alex Cousseau. Celle-ci circulera parmi les libraires québécoises. La première a en profiter est la librairie Monet.
Une petite esquisse pour titiller votre curiosité….
Tadaaaa!!!!!!!!!!
Copyright : Philippe Henri Turin, avec l’aimable autorisation de l’Association des Libraires du Québec